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En passant

Aussie d’ici

26 octobre 2022

Aussie d’ici

Maurice Cole est le plus francais de tous les australiens.

« J’ai passé une nuit incroyable avec le lancement du livre de l’histoire du surf à Capbreton/Santosha/La Piste/ VVF. Un des meilleurs livres historiques que j’ai vu, très émouvant de voir de beaux vieux clichés, souvenirs d’une erreur de découverte et de vagues pionnières !! Le gars qui a fait le livre Petit Luc, je lui ai fait un boogie board sur mesure dans les années 1980 comme vous pouvez le voir il l’a toujours et a fait un travail incroyable avec ce livre plus de 300 pages 5 ans de travail acharné. La soirée que je suis allée m’a époustouflé comme beaucoup de jeunes gars qui sont venus après moi mais maintenant grands parents, mdr😂. Oh merci Luc pour un livre incroyable et si quelqu’un est vraiment intéressé, je ne peux pas recommander cet instantané assez fortement dans une partie incroyable de la culture du surf. Santochalife.com PS le sshotwith me sur la plage avec mon Doc adoré, ça rappellera beaucoup de souvenirs pour les gens qui étaient ici en France 😀❤️🙏🏿 »

Influenceur de Surf

Un des grands influenceurs à Capbreton fut l’Australien, surfeur et shapeur, Maurice Cole. Né en 1954, est un des surfeurs australiens (ou Aussie) les plus doué de sa génération qui termine 5e au championnat du monde juniors en 1980. Il commence à shaper à l’âge de 20 ans car il n’est pas content des planches qui sont faites à l’époque, et deviendra par la suite un des shaper les plus reconnus au monde, notamment en shapant les planches de champions du monde comme Tom Curren, Mark Occhilupo, Taj Burrow ou Kelly Slater. Maurice a aujourd’hui plus de 20 000 planches à son actif.

« Quand je suis venu aux championnats du monde, en 1980 – j’étais dans l’équipe d’Australie – on pensait alors qu’en France, il n’y avait pas beaucoup de vagues. Le premier jour de compétition était la journée des juniors. C’était un samedi matin tôt, vers sept heures et demie ou huit heures, j’étais avec les frères Lavielle d’Hossegor, c’est la première fois que j’ai vu la Gravière. J’ai toujours cette image en tête.  Les vagues faisaient six ou huit pieds, des droites et des gauches avec des souffles, j’ai failli avoir une crise cardiaque. Et là on m’a dit : « Non, ne surfe pas ici, c’est trop rapide ». Moi, j’y étais déjà ! On louait une petite maison juste derrière la Gravière, je suis parti en courant et je suis allé dans ma chambre, il y avait Rabbit Bartholomew qui était sorti jusqu’à 4 heures du matin, qui me demanda comment étaient les vagues.

« En 1980 quand je suis arrivé en france, j’ai pris ma « twin fin », j’ai dit à Rabbit « c’est les meilleures que j’ai jamais vu de ma vie », et je suis reparti à l’eau.

Je suis allé à l’eau et pendant vingt minutes j’ai pris que des « branlées pas possibles ». J’avais attaqué que les grosses vagues alors je me suis dit calme toi, calme-toi. Puis j’ai pris une vague de 4 ou 5 pieds, un premier tube, puis un autre tube…puis il y a eu une série de vagues de 6 pieds, 2 mètres. Tout à coup, j’ai vu arriver Rabbit, marchant sur la dune, avec sa planche sous le bras. Je me suis dit, putain, je vais choisir ma vague, tu vas voir. Quand la série est arrivée, les tubes étaient comme à « Back Door », à Hawaii. On était debout dans le tube ou un peu courbé, on ne voyait plus la sortie, si on partait sur une vague de 2 mètres, on ressortait du tube encore debout avec le souffle. Je me souviens, j’ai pris une vague de cette série, je suis sorti du tube avec le souffle et j’ai regardé Rabbit vite fait sur la plage. C’était comme dans « les chariots de feu », il s’était mis à courir comme un fou sur la plage, et je l’ai vu comme au ralenti avec la musique dans ma tête. Ce jour-là, j’ai surfé pendant sept heures et demie, et je suis tombée amoureux de la France et ça a été la grande aventure. Deux ans après, j’habitais à Capbreton, derrière la Piste.

La suite dans le livre Génération Santocha

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Lancement du Livre GS

Un lancement réussi

Le 13 octobre 2022, le Boardrider de Capbreton acceuillait un évènement extraordinaire. Après 4 ans de travail Luc et Sarah Petit présentaient enfin le livre sur l’Histoire du Surf à Capbreton, à tous leurs « financeurs participatifs » et partenaires.

Plus de 150 personnes était là ce soir là, pionniers du surf, photographes, écrivains, shapeurs, surfeurs ou enfants de surfeurs, que des amis qui ont cru dans cette grande aventure depuis le premier jour, et qui n’ont jamais rien relacher de leur confiance. 4 ans plus tôt Luc et Sarah lancez le programme de financement participatif et demandaient à leurs amis d’acheter le livre (numéroté) avant qu’il ne sorte pour pouvoir le produire. Beaucoup  plus long a réaliser que prévu, les recherches à la médiatheques, les interviews, les coup de fils, les documents a rassembler, l’écriture, la relecture, la mise en page, la maquette passe de 190 à 360 pages pour rester fidèle au plan et à l’idée de départ que s’était faite Petit Luc dans sa tête. Les détracteurs s’impatientent, discréditent le projet sans le connaître, ne font pas d’effort pour aider, ni à porter leurs documents, leurs archives, leurs photos, apporter leur petite contribution à l’histoire qu’ils ont eux même vécu. Difficile à vivre, mais pas insurmontable pour le couple qui ne lâche rien, et va chercher l’info, les photos par des biais différents afin que TOUS soient représentés, sans discrimination aucune.

un livre en totale Auto édition 

Le covid, la guerre en Ukraine, le papier augmente, le budget s’envole plus on se rapproche de la sortie du livre. Le financement participatif rassemble près de 70 % du budget du livre, que cela ne tienne, on continue en auto édition totale et Santochalife s’endête pour plus de 30 % pariant sur les ventes futures. le projet n’a jamais été lucratif, mais simplement de marquer cette histoire d’un ouvrage qui restera à jamais, le but ultime depuis le début a été de sortir se livre, quoi qu’il en coute !

C’est toute cette histoire que Luc raconte sur l’estacade du Boardrider sous les applaudissement et les félicitations de tous. Emu, heureux, soulagé, il ne peut que remercier Sarah qui l’a aidé et soutenu pendant ses 4 ans, le meilleur pied de nez à ses détracteurs étant la distribution de cet ouvrage de plus de 2 kg à tous. Il est là, l’histoire est écrite, c’est le seul, unique livre sur l’histoire d’un surf club en France, en europe, dans le monde, et d’une telle ampleur.

« Une bible de chevet qui fleure bon l’iode et le vent off-shore! ! Un travail colossal et magnifique! L’épopée du surf Landais et les mémoires salées d’un club mythique, le SANTOCHA, impossible de passer outre… Recommandé par Cosmic Tubes « . Yann Renauld

Ils sont tous fait le déplacement ce soir là, du Nord, Chartres, Paris, du Sud, ils ont passé l’Adour de Biartitz, Bidart, Hendaye, les locaux, les pionniers Pierre Puyau, Dassé, Gelez, Trey, Bordes, Causseque, Dignat, Paccou Zancanaro, Delaporterie, Merceron, D’Avezac, les photographes Cazenave, Dimulle, Ruiz, Masurel, les écrivains Verlhome, Magnificat, Lizzarazu, les surfeurs locaux disparus des écrans Videau, Verdier, Le Bud, les partenaires Labadie, Galdos, les amis qui ont aidé Passicos, LeNoel, Mazoyer, Gouillon, Lacampagne et tant d’autres qu’on ne peut citer les 150 personnes.

La soirée fut magique pour tous, et se rapprochait de celle qui avait réuni tant de monde pour les 40 ans du Santocha…Vivement les 50 ans, ou le tome 2…

Ceux qui ont investi 50 euros dans un projet de livre de 192 pages il y a 3 ans, ont ce soir dans les mains un livre de 360 pages, ce qui représente un rendement de leur investissement de plus de 87%. Imbattable, la meilleure affaire pour eux depuis longtemps !!
Alexis, conseillé financier Santochalife

  • surfeurs pionniers du surf a capbreton

    Les pionniers se retrouvent

  • Nico, Fab,Vincent et Seb

  • Sylvain, Maurice, Jérôme, Paul et Luis

  • Frank, Hugo, Hervé et Servane

Visionnez toutes les photos de la Soirée prises par Christophe Dimulle

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